- EAN13
- 9791021019669
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 11/05/2016
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Tallandier 9,50
Arletty ! Immédiatement, on pense à sa célèbre réplique : « Atmosphère,
atmosphère. Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Et que dire de « Si
mon cœur est français, mon cul est international » répondant ainsi aux
accusations de collaboration pendant l’Occupation. De 1940 à 1944, Arletty a
été l’actrice française la plus populaire, et, de loin, la mieux payée de son
temps, invitée dans les salons les plus huppés de la Collaboration artistique
et politique de Paris, et amoureuse à la folie d’un bel officier allemand,
membre du parti nazi depuis 1938, un ami personnel de Goering. Pourtant,
a-t-elle objectivement collaboré ? Preuves à l’appui, David Alliot montre que
l’Occupation a été la période la plus riche et la plus intense de la vie de
l’actrice. Son chant du cygne, aussi. Longtemps, le silence a entouré les
amours féminines qu’Arletty entretenait secrètement. Grâce à des archives
inédites, David Alliot brosse le portrait de la môme de Courbevoie, cette
belle et insolente Garance des Enfants du paradis, avec son accent des
faubourgs, ses répliques cinglantes et son anticonformisme, qui paiera cher sa
passion pour un « boche ». À la Libération, elle sera arrêtée et emprisonnée
quelques semaines pour « trahison » et « collaboration avec l’ennemi » mais
jamais condamnée. Avec subtilité, David Alliot retrace cette période de la vie
d’Arletty où on la voit côtoyer Jacques Prévert, Jean-Louis Barrault, Pierre
Brasseur ou Sacha Guitry, tant elle a été l’une des actrices mythiques du
cinéma français.
atmosphère. Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Et que dire de « Si
mon cœur est français, mon cul est international » répondant ainsi aux
accusations de collaboration pendant l’Occupation. De 1940 à 1944, Arletty a
été l’actrice française la plus populaire, et, de loin, la mieux payée de son
temps, invitée dans les salons les plus huppés de la Collaboration artistique
et politique de Paris, et amoureuse à la folie d’un bel officier allemand,
membre du parti nazi depuis 1938, un ami personnel de Goering. Pourtant,
a-t-elle objectivement collaboré ? Preuves à l’appui, David Alliot montre que
l’Occupation a été la période la plus riche et la plus intense de la vie de
l’actrice. Son chant du cygne, aussi. Longtemps, le silence a entouré les
amours féminines qu’Arletty entretenait secrètement. Grâce à des archives
inédites, David Alliot brosse le portrait de la môme de Courbevoie, cette
belle et insolente Garance des Enfants du paradis, avec son accent des
faubourgs, ses répliques cinglantes et son anticonformisme, qui paiera cher sa
passion pour un « boche ». À la Libération, elle sera arrêtée et emprisonnée
quelques semaines pour « trahison » et « collaboration avec l’ennemi » mais
jamais condamnée. Avec subtilité, David Alliot retrace cette période de la vie
d’Arletty où on la voit côtoyer Jacques Prévert, Jean-Louis Barrault, Pierre
Brasseur ou Sacha Guitry, tant elle a été l’une des actrices mythiques du
cinéma français.
S'identifier pour envoyer des commentaires.