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Le mythe du déficit, La théorie moderne de la monnaie et la naissance de l'économie du peuple
EAN13
9791020909732
ISBN
979-10-209-0973-2
Éditeur
Éditions Les Liens qui libèrent
Date de publication
Collection
L L L
Nombre de pages
363
Dimensions
22 x 14,7 x 2,6 cm
Poids
450 g
Langue
français
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Le mythe du déficit

La théorie moderne de la monnaie et la naissance de l'économie du peuple

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Éditions Les Liens qui libèrent

L L L

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Un livre iconoclaste, véritable phénomène figurant sur la liste des best-sellers du «New York Times »pendant de longues semaines. Saluée par la critique comme l'une des plus brillantes économistes hétérodoxes, figure de proue de la Théorie moderne de la monnaie (TMM) - la nouvelle théorie économique la plus importante depuis des décennies -, Stéphanie Kelton livre une analyse radicale qui renverse toutes nos idées reçues sur le déficit, et au-delà, sur la pensée économique contemporaine.

La brillante exploration de Stephanie Kelton de la théorie monétaire moderne modifie profondément notre compréhension des questions cruciales : la pauvreté, l'inégalité, la création d'emplois, l'extension des systèmes de santé ou le changement climatique. Car aujourd'hui et selon la théorie classique de la monnaie et du déficit, toute proposition ambitieuse, cependant, se heurte inévitablement à la forteresse inexpugnable de la question du déficit.

Stephanie Kelton démolit ainsi les mythes qui nous empêchent d'agir :

Non, l'État n'est pas obligé de tenir son budget comme un ménage, de « trouver l'argent » avant de le dépenser et d'équilibrer ses recettes et ses dépenses. Ce qu'il doit équilibrer, c'est l'économie elle-même, en assurant le plein emploi, des salaires convenables, une inflation faible et une répartition acceptable du revenu et de la fortune. Non, un déficit budgétaire ne prouve pas que l'on « dépense trop ». La limite à ne pas dépasser est fixée par les ressources réelles de l'économie, et son franchissement se manifeste uniquement par l'inflation. Non, la dette publique n'est pas un fardeau pour les générations futures, mais un instrument d'épargne inoffensif, qu'il serait facile (mais peu judicieux) de supprimer. Non, les déficits publics ne réduisent pas l'épargne privée, ils l'augmentent, puisqu'il s'agit de dépenses supplémentaires de l'Etat qui vont nécessairement enrichir le « non-État ». Non, le déficit commercial n'est pas désastreux en soi, loin de là, puisqu'il signifie que l'on consomme la production des autres. Avec une forme de garantie de l'emploi au niveau mondial, on pourrait parvenir à une « paix commerciale », et à sortir les pays en développement de leur situation de dépendance inacceptable. Non, les programmes sociaux ne sont pas « inabordables », ce sont des mécanismes de financement arbitraires et modifiables qui donnent artificiellement cette impression. À contrario, Stephanie Kelton dresse la liste des « déficits qui comptent », ceux de l'économie réelle : le déficit de bons emplois ; le déficit d'épargne ; le déficit de soins médicaux ; le déficit d'éducation ; le déficit d'infrastructures ; le déficit climatique et le déficit de démocratie, qui est la raison profonde de tous les autres déficits.

Le Théorie moderne de la monnaie, comme le montre Kelton, fait passer du terrain des questions budgétaires étroites à celui des avantages économiques et sociaux plus larges. Avec cette nouvelle approche pour comprendre l'argent, les impôts et le rôle essentiel des dépenses déficitaires, la TMM redéfinit la manière d'utiliser nos ressources de manière responsable. Cette théorie majeure nous donne le pouvoir d'imaginer une nouvelle politique et une nouvelle économie et de passer d'un récit de pénurie à un récit d'opportunité : ce que pourrait être, pour l'auteur, une véritable « économie du peuple »... «»
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