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La collection Vintage des éditions Belfond fête ses 10 ans !

La collection Vintage des éditions Belfond fête ses 10 ans !
Lancée en 2013, la collection a pour vocation de redécouvrir des livres introuvables, des classiques oubliés, des textes d'auteurs majeurs injustement méconnus ou des curiosités littéraires. Tendres ou violents, drôles, passionnés, subversifs, à lire pour le plaisir et pour la liberté de ton, les ouvrages Belfond Vintage sont emblématiques d'une époque ou d'un moment décisif dans le cheminement d'une œuvre.

14,00

Sur fond de luttes politiques et militaires, le portrait d'une femme moderne et déterminée, qui n'hésite pas à faire valser les traditions pour défendre corps et âme la cause en laquelle elle croit. Considéré comme l'un des textes les plus importants sur le mouvement des suffragettes, un éclairage historique précieux sur une époque à feu et à sang.

De 1909 à 1918-1918, Londres.

Ursula Winfield, la belle, la brillante, la délicate, fait partie de la upper class londonienne. Elle vit dans une sublime demeure de Kensington avec sa mère et son beau-père, le colonel Hibert. Et la jeune femme n'a qu'une idée en tête : faire de la chimie ! A longueur de journée, elle s'enferme dans son laboratoire, au grenier, et s'adonne aux expériences les plus farfelues. C'est décidé, scientifique elle sera. Jusqu'à ce qu'elle croise la route des suffragettes. Une lutte acharnée démarre pour la nouvelle recrue, qui n'hésite pas à mettre sa vie en danger pour défendre sa cause. Mais, au loin, les tensions politiques grondent et la guerre est imminente. Ursula pourrait bien être prise dans un autre combat.


14,00

En 1922, Hugo Bettauer, journaliste, romancier, grand provocateur, imagine une étonnante satire politique. Alors que Vienne traverse une grave crise économique et sociale, les autorités arrivent à une conclusion imparable : pour sortir du marasme, il suffit de faire partir tous les habitants juifs.
À Vienne, en 1922, les Juifs autrichiens occupent les postes-clés de la ville. Certes, les viennois apprécient hautement leurs qualités, mais les estimant trop écrasantes pour que la majorité aryenne puisse elle aussi prendre son essor, obtiennent du Parlement l'expulsion de tous les Juifs d'Autriche. Expulsion douloureuse mais non physiquement brutale, chaque individu recevant une indemnité proportionnelle à ses précédentes déclarations fiscales, ce qui ne manque pas de faire naître, chez certains, quelques regrets tardifs. Après le départ du dernier Juif, fêté dans l'allégresse, l'euphorie retombe très vite. Des secteurs entiers de l'économie périclitent. Les Juifs savaient certes gagner de l'argent, mais avaient aussi l'art d'en dépenser. Le cours de la couronne s'effondre, le chômage et l'inflation galopent alors que, de son côté, la vie intellectuelle et culturelle tombe au plus bas. Vienne perd son prestige de capitale et prend des allures de ville de province. On en vient bientôt à souhaiter secrètement le retour des Juifs...
EXTRAITS " De l'université à la rue Bellaria, une véritable muraille humaine cernait le splendide et serein bâtiment où siégeait le Parlement. En cette matinée de juin, tout Vienne semblait s'être donné rendez-vous, à dix heures, là où allait se jouer un événement historique d'une portée imprévisible. Bourgeois et ouvriers, dames et femmes du peuples, adolescents et vieillards, jeunes filles, petits enfants, malades dans leurs fauteuils roulants, surgissaient pêle-mêle, criaient et discutaillaient politique et suaient abondamment. À tout moment, un nouvel exalté se mettait à haranguer la foule et sans cesse on entendait retentir le même slogan :‟Dehors les Juifs !' "
" Mesdames et messieurs ! J'ai dit que je tenais le Juif, considéré en soi et objectivement, pour un individu estimable, et je le maintiens. Mais le hanneton doré, avec ses ailes étincelantes, n'est-il pas lui aussi une créature belle et estimable, et n'est-il pas malgré tout exterminé par le jardinier consciencieux, parce que la rose lui est plus chère que le hanneton ? Le tigre n'est-il pas un animal magnifique, plein de force, de courage et d'intelligence ? Et n'est-il pas cependant chassé et traqué parce que la lutte pour la vie l'exige ? C'est de ce point de vue et de lui seul que nous devons considérer la question juive. C'est nous ou bien les Juifs ! "


14,00

Parfaite évocation de la bourgeoisie anglaise avec ses vastes demeures remplies de vieilles ladies et d’oncles excentriques, ses parties de campagne et ses robes en mousseline, ce roman est aussi le portrait tendrement féministe d’une jeune fille sur le point d’entrer dans l’âge adulte.

Little Compton, 1920.

Un cahier pour écrire son journal intime, un chérubin de porcelaine, un billet de dix shillings et un long ruban de soie, tels sont les cadeaux qu’Olivia Curtis reçoit le jour de son dix-septième anniversaire. Le ruban de soie, surtout, la comble de joie, car elle est sur le point d’assister à son tout premier bal chez lord et lady Spencer. Un événement aussi excitant que terrifiant pour la douce et timide débutante…


14,00

La redécouverte d'un roman emblématique, de l'un des plus grands écrivains dissidents russes, injustement méconnu. Un texte qui n'a perdu ni de sa force ni de sa modernité. Ni, tragiquement, de son actualité.
" Sommes-nous une nation de chuchoteurs, d'ordures et de mouchards, ou sommes-nous un grand peuple ? "
À travers le portrait de Rouslan, chien de garde dans un goulag, Gueorgui Vladimov livrait un brûlot, description aussi fascinante que glaçante de l'enfer concentrationnaire et, au-delà, de l'atroce absurdité du système soviétique. Écrit au début des années 1960, publié clandestinement en Allemagne en 1975 par une maison d'édition fondée par des réfugiés russes, puis en France en 1978 au Seuil, Le
Fidèle Rouslan ne paraîtra en URSS qu'après la perestroïka.


Berlin finale

Rein Heinz

Belfond

23,00

" Nous tenons entre nos mains un témoignage historique absolument unique. " Fritz J. Raddatz, essayiste et journaliste
Publié en 1947 en Allemagne, vendu à plus de 100 000 exemplaires, Berlin finale est l'un des premiers best-sellers post-Seconde Guerre mondiale. Une œuvre passionnante, haletante, audacieuse, qui a su, alors que l'Europe se relevait à peine de la guerre, décrire dans toute sa complexité le rapport des Berlinois au nazisme. Jusqu'alors inédit en France, un roman-reportage brillant qui nous raconte, à travers les destins d'une poignée de résistants, les derniers jours de Berlin avant sa chute. Un texte majeur, un Vintage événement.
" Berlin finale est une incroyable redécouverte, à la hauteur du roman de Hans Fallada Seul dans Berlin... Très peu de livres restituent d'une manière aussi cauchemardesque et intense l'enfer qu'a été la fin de la Seconde Guerre mondiale. "
Frankfurter Allgemeine Zeitung