- EAN13
- 9782021461589
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 07/01/2022
- Collection
- Anthropocène
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Seuil 21,00
Un quart du commerce mondial de bois serait illégal, le saviez-vous ? Sous
l’influence des organisations internationales, l’existence d’une « délinquance
écologique », d’une « criminalité environnementale » est désormais visible.
Elle prend la forme du trafic d’espèces sauvages protégées, du déversement
illicite de déchets toxiques ou de la contrebande de ressources naturelles.
Mafias et autres réseaux clandestins opérant dans le Sud global en seraient
les principaux acteurs et bénéficiaires. Et si ces représentations étaient
tronquées, voire trompeuses ? Dépassant la conception commune, dont il retrace
la genèse et la diffusion, ce livre invite à penser le crime environnemental
au-delà de ses manifestations les plus spectaculaires. Contre le juridisme, il
soutient que la focalisation sur les infractions patentées sert commodément
d’alibi au saccage légal de notre Terre. Aberration ou distorsion, la
criminalité environnementale ? Plutôt une expression, arbitrairement
stigmatisée, d’un système socio-économique fondé sur l’exploitation. Grégory
Salle est chercheur en sciences sociales au CNRS, membre du Centre lillois
d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé).
*[5e]: Cinquième
l’influence des organisations internationales, l’existence d’une « délinquance
écologique », d’une « criminalité environnementale » est désormais visible.
Elle prend la forme du trafic d’espèces sauvages protégées, du déversement
illicite de déchets toxiques ou de la contrebande de ressources naturelles.
Mafias et autres réseaux clandestins opérant dans le Sud global en seraient
les principaux acteurs et bénéficiaires. Et si ces représentations étaient
tronquées, voire trompeuses ? Dépassant la conception commune, dont il retrace
la genèse et la diffusion, ce livre invite à penser le crime environnemental
au-delà de ses manifestations les plus spectaculaires. Contre le juridisme, il
soutient que la focalisation sur les infractions patentées sert commodément
d’alibi au saccage légal de notre Terre. Aberration ou distorsion, la
criminalité environnementale ? Plutôt une expression, arbitrairement
stigmatisée, d’un système socio-économique fondé sur l’exploitation. Grégory
Salle est chercheur en sciences sociales au CNRS, membre du Centre lillois
d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé).
*[5e]: Cinquième
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