- EAN13
- 9782715234680
- Éditeur
- Mercure de France
- Date de publication
- 09/01/2014
- Collection
- Bibliothèque étrangère
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Nous vivons à ras de terre, à hauteur d'homme et pourtant – et par conséquent
– nous aspirons à nous élever. Créatures terrestres, nous pouvons parfois nous
hisser jusqu'aux dieux. Certains s'élèvent au moyen de l'art ; d'autres, de la
religion ; la plupart, de l'amour. Mais lorsqu'on s'envole, on peut aussi
s'écraser. Il y a peu d'atterrissages en douceur. On peut rebondir sur le sol
assez violemment pour se casser une jambe, entraîné vers quelque voie ferrée
étrangère. Chaque histoire d'amour est une histoire de chagrin potentielle.
Sinon sur le moment, alors plus tard. Sinon pour l'un, alors pour l'autre.
Parfois pour les deux. C'est à différentes altitudes que se situent les trois
récits qui composent ce livre. Le premier nous conte, avec souvent beaucoup
d'humour, les différentes tentatives de l'homme pour voir le monde d'en haut.
Et il s'attache plus particulièrement à celles de Nadar, qui, à bord d'un
ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858. Le deuxième se
penche sur les amours de Sarah Bernhardt – souvent photographiée par Nadar et
qui fit un tour en montgolfière – avec un bel officier anglais. Là, on est 'à
hauteur d'homme'. Le troisième nous parle – droit au cœur – de ce qui se passe
quand 'tout est déjà arrivé', en l'occcurence, la mort de l'être qui vous
était le plus proche et 'qu'on est tombé de la plus grande hauteur'. Disons
simplement que Julian Barnes est sans doute là au sommet de son art.
– nous aspirons à nous élever. Créatures terrestres, nous pouvons parfois nous
hisser jusqu'aux dieux. Certains s'élèvent au moyen de l'art ; d'autres, de la
religion ; la plupart, de l'amour. Mais lorsqu'on s'envole, on peut aussi
s'écraser. Il y a peu d'atterrissages en douceur. On peut rebondir sur le sol
assez violemment pour se casser une jambe, entraîné vers quelque voie ferrée
étrangère. Chaque histoire d'amour est une histoire de chagrin potentielle.
Sinon sur le moment, alors plus tard. Sinon pour l'un, alors pour l'autre.
Parfois pour les deux. C'est à différentes altitudes que se situent les trois
récits qui composent ce livre. Le premier nous conte, avec souvent beaucoup
d'humour, les différentes tentatives de l'homme pour voir le monde d'en haut.
Et il s'attache plus particulièrement à celles de Nadar, qui, à bord d'un
ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858. Le deuxième se
penche sur les amours de Sarah Bernhardt – souvent photographiée par Nadar et
qui fit un tour en montgolfière – avec un bel officier anglais. Là, on est 'à
hauteur d'homme'. Le troisième nous parle – droit au cœur – de ce qui se passe
quand 'tout est déjà arrivé', en l'occcurence, la mort de l'être qui vous
était le plus proche et 'qu'on est tombé de la plus grande hauteur'. Disons
simplement que Julian Barnes est sans doute là au sommet de son art.
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