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Les derniers jours de Paris, Journal d'un correspondant de guerre
EAN13
9782889440184
Éditeur
Éditions Slatkine
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les derniers jours de Paris

Journal d'un correspondant de guerre

Éditions Slatkine

Indisponible
Le journal inédit d’Alexander Werth, correspondant du Guardian à Paris en
1940...

Mai 1940 : la France capitule. Deux mois plus tard, le maréchal Pétain reçoit
les pleins pouvoirs, et le régime de Vichy s’installe pendant que les
Allemands envahissent le pays.

Intime, par ses fonctions, de l’ensemble du personnel politique, Alexander
Werth raconte les ralliements spectaculaires à ce qui va devenir Vichy, les
accommodements quotidiens et lâches d’une élite exclusivement préoccupée de la
survie de son confort.
Il raconte aussi la rue, les Parisiens. Passées les quelques heures
d’abattement de rigueur, les terrasses des cafés sont pleines, la bonne humeur
remplace l’inquiétude, on s’agite, on discute, on rigole…
Et surtout, en visionnaire, il annonce le déroulement et l’issue de la guerre,
anticipant par là les thèses que défendront plus tard de nombreux historiens.

Un journal à lire absolument pour l'éclairage particulier qu'il jette sur la
Seconde Guerre mondiale !

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Récit captivant de la chute de la France en 1940, le témoignage du journaliste
Alexander Werth, correspondant du Guardian à Paris, est enfin publié -
Françoise Malye, Le Point​

Les notes quotidiennes prises alors par Alexander Werth, correspondant du
Guardian à Paris, ont une telle puissance d'évocation qu'on est saisi, presque
tenu en haleine. Ce journal d'une débâcle, inédit jusqu'ici en France, est un
témoignage de tout premier ordre. - André Loez, Le Monde des livres

Un incontournable document tant sur le fond que sur la forme, qui fait vivre
au plus près et grâce à la plume dynamique et immersive du britannique
Alexander Werth l’arrivée des Allemands sur le sol parisien, au tout début de
la Seconde Guerre Mondiale. - Blog Lettre it be

Un testament exceptionnel où, durant quelques heures volées à l’abattement et
à la peur, Paris est une fête. - Blog Librairie Guillaume Budé

EXTRAIT

Vendredi 10 mai 1940

Maintenant, ça y est. Je dormais encore à huit heures et demie dans ma chambre
du quai Voltaire quand le téléphone a sonné. C’était Gilbert : « Ce matin à
quatre heures, les Boches ont envahi la Hollande, la Belgique et le
Luxembourg. Petite nouvelle que j’ai cru devoir t’intéresser. Tu peux
maintenant aller t’acheter un pyjama doublé en ciment ». Et voilà. Il y avait
eu, tous les quinze jours plus ou moins, des rumeurs d’une invasion possible
des Pays-Bas. Mais depuis quelques jours, il n’en était plus question. La
semaine dernière, j’ai vu Sandberg, de Het Folk, le journal socialiste
d’Amsterdam. Il revenait de Hollande. Bien que la cinquième colonne fût très
active – son frère et son père sont tous deux nazis et croient que seule une
invasion nazie peut leur assurer une tranquillité favorable à la reprise des
affaires – il était convaincu que les Allemands n’attaqueraient pas la
Hollande avant juillet ou août. Maintenant, c’est arrivé ; au moment peut-être
où nous nous y attendions le moins – nous nous y attendions sûrement moins
qu’à bien d’autres moments au cours des huit derniers mois.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né à Saint-Petersbourg en 1901, Alexander Werth était un journaliste et
correspondant de guerre britannique. Les derniers jours de Paris reprend les
chroniques qu'il a rédigées durant la Seconde Guerre mondiale.
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