- EAN13
- 9791032922804
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 06/04/2022
- Collection
- Hors Collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
Dans une société avide de spectacle, on feint trop souvent de croire que la
littérature sert de pur divertissement. Cette enquête auprès de vingt-six
écrivains contemporains montre le contraire : la littérature est avant tout
une affaire politique. C’est le constat de ce livre, composé d’entretiens
inédits : même s’ils réfutent la vieille notion de « littérature engagée »,
les écrivains français sont loin de prôner une indifférence esthète à l’égard
des problèmes politiques de leur pays. Très souvent, ils choisissent de faire
de leurs récits un outil d’analyse des inégalités. Pour mieux interro-ger les
discours sociaux, ils tournent autour de l’autobiographie ou du reportage. Ils
tentent parfois de prolonger les crises sociétales, ou même de les prévoir.
Ils vont de surcroît au-devant des demandes sociales, en participant à des
résidences littéraires (en région, à l’hôpital, dans les Ehpad, auprès des
jeunes, des migrants). Bref : ils des-cendent volontiers de cette tour
d’ivoire dans laquelle on voudrait les emprisonner, et qu’ils ne supportent
plus. D’Annie Ernaux à Alice Zeniter, en passant par Aurélien Bellanger, Leïla
Slimani et Mathias Énard : voici dévoilé le formidable panorama d’une
littérature pugnace et moderne, avide de changer notre société.
littérature sert de pur divertissement. Cette enquête auprès de vingt-six
écrivains contemporains montre le contraire : la littérature est avant tout
une affaire politique. C’est le constat de ce livre, composé d’entretiens
inédits : même s’ils réfutent la vieille notion de « littérature engagée »,
les écrivains français sont loin de prôner une indifférence esthète à l’égard
des problèmes politiques de leur pays. Très souvent, ils choisissent de faire
de leurs récits un outil d’analyse des inégalités. Pour mieux interro-ger les
discours sociaux, ils tournent autour de l’autobiographie ou du reportage. Ils
tentent parfois de prolonger les crises sociétales, ou même de les prévoir.
Ils vont de surcroît au-devant des demandes sociales, en participant à des
résidences littéraires (en région, à l’hôpital, dans les Ehpad, auprès des
jeunes, des migrants). Bref : ils des-cendent volontiers de cette tour
d’ivoire dans laquelle on voudrait les emprisonner, et qu’ils ne supportent
plus. D’Annie Ernaux à Alice Zeniter, en passant par Aurélien Bellanger, Leïla
Slimani et Mathias Énard : voici dévoilé le formidable panorama d’une
littérature pugnace et moderne, avide de changer notre société.
S'identifier pour envoyer des commentaires.