- EAN13
- 9782915797589
- ISBN
- 978-2-915797-58-9
- Éditeur
- Éditions de l'université de Savoie
- Date de publication
- 12/2009
- Collection
- Écriture et représentation (11)
- Nombre de pages
- 152
- Dimensions
- 15 x 0,8 cm
- Poids
- 232 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 184
- Fiches UNIMARC
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Le platonisme romantique
Dirigé par Paolo Tortonese
Édité par Laboratoire Langages, littératures, sociétés
Éditions de l'université de Savoie
« Plotin, peut-être sous l'impulsion de Platon, a foulé le premier le sanctuaire, dans un esprit authentique - et pourtant personne après lui ne s'était aventuré aussi loin ». Ce sanctuaire, est-ce toujours la pensée, ce lieu fermé et ouvert en même temps, ce point de rencontre mystérieux entre le dedans et le dehors, entre l'identité et la différence ? Et cette articulation, faut-il la concevoir comme le mythe de la réminiscence la raconte, ou comme l'idéalisme de Fichte l'explique ?
Autant de questions qui viennent à l'esprit dès que l'on touche à ces foudroyantes intersections entre époques éloignées, que les textes philosophiques nous apportent quelquefois. Quand il s'agit de la présence du platonisme dans le discours des romantiques, ces intersections donnent parfois le vertige, tant l'impression du déjà vu est violente. Les mêmes idées semblent revenir à de nombreux siècles de distance, fraîches, intactes et comme neuves: elles nous paraissent littéralement identiques. Le lecteur réagit au vertige en s'accrochant à son sens historique, pour séparer ce que le hasard semble avoir réuni: il se méfie du piège de l'immobilité apparente, il veut saisir la distinction derrière le masque de l'uniformité. Mais un troisième moment doit succéder au vertige et à la prise de distance: il faut accepter le retour historique des idées pour pouvoir accéder à une vision critique, qui l'englobe dans une narration et qui permette de sortir de l'alternative exclusive entre permanence et nouveauté.
Autant de questions qui viennent à l'esprit dès que l'on touche à ces foudroyantes intersections entre époques éloignées, que les textes philosophiques nous apportent quelquefois. Quand il s'agit de la présence du platonisme dans le discours des romantiques, ces intersections donnent parfois le vertige, tant l'impression du déjà vu est violente. Les mêmes idées semblent revenir à de nombreux siècles de distance, fraîches, intactes et comme neuves: elles nous paraissent littéralement identiques. Le lecteur réagit au vertige en s'accrochant à son sens historique, pour séparer ce que le hasard semble avoir réuni: il se méfie du piège de l'immobilité apparente, il veut saisir la distinction derrière le masque de l'uniformité. Mais un troisième moment doit succéder au vertige et à la prise de distance: il faut accepter le retour historique des idées pour pouvoir accéder à une vision critique, qui l'englobe dans une narration et qui permette de sortir de l'alternative exclusive entre permanence et nouveauté.
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