- EAN13
- 9782818501245
- ISBN
- 978-2-8185-0124-5
- Éditeur
- Fayard/Pluriel
- Date de publication
- 08/02/2012
- Collection
- Pluriel
- Nombre de pages
- 342
- Dimensions
- 17,8 x 11 x 1,8 cm
- Poids
- 285 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 320.94409045 - 965.046092
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Benjamin Stora est historien de la colonisation et des guerres coloniales. Il a publié de nombreux ouvrages dont, en Pluriel, La guerre d’Algérie, la fin de l’amnésie (avec Mohamed Harbi), Les trois exils. Juifs d’Algérie, Messali Hadj, Notre génération d’octobre, Les immigrés algériens en France et De Gaulle et la guerre d’Algérie. François Malye est grand reporter au Point où il est notamment chargé des dossiers historiques.
1er novembre 1954, l’Algérie s’embrase. Ministre de l’intérieur, François Mitterrand se retrouve au cœur de la tourmente. Pas question pour lui, comme pour la majeure partie de la classe politique française d’envisager l’indépendance de ces départements français. Il tente en revanche d’imposer des réformes sociales. Devenu ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet, il reste un homme d’ordre, fidèle à la politique répressive qui s’installe. Quand il quitte la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante militants algériens ont été condamnés à mort et guillotinés en seize mois. Comment celui qui, vingt-cinq ans plus tard, abolira la peine de mort a-t-il pu accepter ces exécutions capitales ? Évoquant cette période plusieurs décennies plus tard, il fera cet aveu : « J’ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là. » Nourri de documents et de témoignages inédits, fruit du travail conjoint d’un historien et d’un journaliste, ce livre montre que François Mitterrand n’a pas été au rendez-vous de la décolonisation algérienne.
1er novembre 1954, l’Algérie s’embrase. Ministre de l’intérieur, François Mitterrand se retrouve au cœur de la tourmente. Pas question pour lui, comme pour la majeure partie de la classe politique française d’envisager l’indépendance de ces départements français. Il tente en revanche d’imposer des réformes sociales. Devenu ministre de la Justice du gouvernement socialiste de Guy Mollet, il reste un homme d’ordre, fidèle à la politique répressive qui s’installe. Quand il quitte la place Vendôme à la fin du mois de mai 1957, quarante militants algériens ont été condamnés à mort et guillotinés en seize mois. Comment celui qui, vingt-cinq ans plus tard, abolira la peine de mort a-t-il pu accepter ces exécutions capitales ? Évoquant cette période plusieurs décennies plus tard, il fera cet aveu : « J’ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là. » Nourri de documents et de témoignages inédits, fruit du travail conjoint d’un historien et d’un journaliste, ce livre montre que François Mitterrand n’a pas été au rendez-vous de la décolonisation algérienne.
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